7 astuces pour garder le moral quand les enfants sont malades...tout l'hiver!


Les saisons froides sont arrivées et avec elles leurs lots de maladies contagieuses qui dévastent toute la famille: gastro, rhinopharyngite, rhume, otite, toux...La plupart du temps votre enfant commence par éternuer, c'est le début du bonheur!
Le nez qui coule, la toux, manque d'appétit, agitation. Et comme un bonheur n'arrive jamais seul, le tout est ponctué par des pics de fièvre à terrasser un cheval. Votre enfant est aussi chaud qu'une bouillotte dans le lit. Les nuits sont ponctuées par un certain nombre d'appels et de sollicitations. Le temps semble s'arrêter. Les jours se suivent et la lueur d'espoir s'éloigne. On ne voit plus le bout, la maladie soit disant bénigne se prolonge, l'entourage tombe malade les uns après les autres puis la maman rock devient maman marshmallow. Alors comment faire quand les nuits blanches se suivent, que les jours sont aussi épuisants, que le moral traîne dans les chaussettes et que l'hiver semble interminable? Comment se remonter le moral seule quand on ne se rappelle plus la dernière fois que nous avons dormi plus de 3heures d'affilée, que notre jugement commence à être altéré, nos nerfs à vif, que les larmes pointent pour chaque contrariété. Dans cet article, je vous livre le fruit de mes recherches, en 7 astuces pour garder le moral...

J'écris cet article après avoir enchainée plus de deux semaines de veille nocturne très active. Je me sens lasse. Par moment j'en veux à la terre entière et surtout à moi de m'être mise dans cette situation et de ne pas savoir comment m'en sortir. Mon dernier n'arrive à s'endormir que dans les bras ou dans l'écharpe de portage jour comme nuit depuis plus d'une semaine. La fatigue physique et morale est bien présente. Si vous êtes dans ce cas, au point d'aller appeler SOS amitiés et que le courage vous manque, laissez moi vous raconter mes astuces pour m'en sortir. Mon aventure avec les maladies véhiculées par le froid a commencé au premier hiver de mon premier enfant et quand je dis hiver, je pense à partir du mois de septembre. Premier rhume et premières inquiétudes. Le rhume évoluant en toux, bronchite ou bronchiolite, otite et autre. La plupart du temps, après avoir harcelé la pédiatre plusieurs fois par semaine, j'ai fini par comprendre que face aux virus il n'y a rien à faire. Si vous n'avez pas reçu de vaccin, il n'y a pas de médicament. Les rhinopharyngites, gastroentérites et autres maladies de l'hiver étant bénignes, il n'y a pas besoin de vacciner. Protéger votre enfant autant que vous pouvez, soulager autant qu'on peut et faire confiance à son système immunitaire pour s'en sortir vainqueur.
Avant toute chose, je vous envoie plein d'amour. BIG HUG :) Je sais ô combien cette période est difficile pour vous. Alors mettons les priorités: la priorité c'est VOUS. Plus de ménage, de corvée, même si une maison bien rangée et propre, à elle seule, peut remonter le moral ou au moins apaiser. A vous de trouver votre niveau de tolérance. On fait, au maximum, des choses qui nous font plaisir. Aller chez le coiffeur, un massage, une douche, un bain, un parfum, un rouge à lèvre, regarder l'émission ou série qui nous fait sourire et remplir de bonnes émotions même à 4 heure  du matin quand on berce bébé. Trouvez ce qui vous fait plaisir, faites en une liste et pensez-y.

Important
Une petite parenthèse notre attitude face à notre enfant: Ce qui me semble important aussi est notre attitude vis à vis de l'enfant. Il ne faut pas se laisser aller aux inquiétudes. Il faut rester calme et bien faire comprendre à notre enfant, que cela fait partie de la vie mais que son corps est assez fort pour vaincre cette maladie. Il ne faut pas que l'enfant se sente fragile ou impuissant car les parents sont dépassés.

Voici donc mes astuces:

1 Donner de l'amour et laisser vous allez à recevoir l'amour de vos enfants. Laisser vous le temps de produire de l’ocytocine. Dans ces moments plus que jamais votre enfant a besoin de vous. Il est malade et ne sait pas pourquoi il est dans cet état. Soyez son soutien et pilier. Il sera probablement grognon, à pleurer facilement et est très difficile. C'est normal, il n'est pas bien et n'a pas encore assimiler pourquoi car son cerveau n'est pas encore mûr pour le comprendre. C'est sa façon de dire, je ne vais pas bien. Alors rassurez le. "Je suis là" "Tout va bien" "Tu vas bientôt guérir". C'est le temps des longs moments câlins, des grattouilles, papouilles, berceuses, histoires dans le noir, musique douce....Douceur, amour et bienveillance. Prenez soin de vous et des autres. La famille se construit aussi autour de ces moments de maladie. Connectez vous avec vos enfants et votre famille et votre moral n'en sera que renforcé.
L'amour pour moi âsse aussi par les moments de partage. Faites une crêpe party. Pendant la maladie, les enfants ont le droit de boire de la grenadine, de manger des bonbons quand bon leur semble. Faites leur plaisir et faites vous plaisir


2 Écouter de la musique et c'est parti pour une danse endiablée avec vos bambins. Identifiez la musique qui vous donne la pêche et vous mets des fourmis dans les jambes, même au fond du gouffre le bon rythme vous fera au moins sourire. Et puis voir ses enfants sautiller autour de soi, emportés par votre énergie inespérée ils ne s'en remettront que plus vite. Personnellement la musique africaine me donne beaucoup d'énergie. Magic system ou la maladie du bouger bouger fait beaucoup rire mes enfants. Shakira et ses grand tubes, ou Beyoncé. La liste est longue.

3 Se reposer: Profiter des premières heures où le Doliprane ou Advil fait effet pour se reposer et dormir. Quand bébé est au lit, qu'il s'est endormi, c'est le moment de se reposer. Fini la télévision et autres occupations inutiles. La priorité quand, les nuits blanches se suivent, est de dormir! Mais pas seulement. Vous pouvez aussi vous aider par ce qu'offre la télévision si vos enfants ont plus de 3ans, en choisissant les programmes adaptés. Je vous conseille vivement d'aller faire un tour sur http://www.filmspourenfants.net Cela permettra de passer d'agréables moments de partage devant le petit écran sous une grande couverture.


4 S'organiser. Vous avez besoin d’énergie pour ne pas sombrer alors assurez vous d'avoir assez de nutriments dans votre assiette. N'ayez pas peur de tomber malade à votre tour. La peur est anxiogène. Quand les grands sont malades, on s'en remet plus facilement. On en a vu d'autres !! Tisanes, homéopathie, remèdes de grands mères et le cas échéant les bons vieux médicaments qui ont fait leur preuves. Ce n'est histoire que de quelques jours. Courage, Courage, Courage! les courses sur internet, une femme de ménage, une aide extérieur sont les bienvenus. N'hésitez pas à vous faire aider! faites des listes des médicaments à administrer, des courses à faire, des lessives ( ce qu'il faut laver en priorité surtout en cas de gastro), des listes, des listes, des listes...je suis une grande fan de liste!


 5 Occuper ses mains et son esprit
: Méditer, tricoter ou lire. Que vous soyez malades avec votre tribu, en voie de l'être ou une survivante, gardez des occupations manuelles permet de satisfaire notre grand besoin de FAIRE. On veut faire alors faites mais tranquillement! Continuez à vous projeter: les prochaines vacances, anniversaires, fêtes....Tenez un journal pour vous ou pour vos enfants. Écrivez en vous adressant peut être à vos enfants ou à vous même, ce que vous ressentez. Écrire est une thérapie, cela permet de mettre au clair ses idées, ses sentiments et de prendre du recul face à ses idées noires.

6 Sourire ou rire Souriez à vos enfants, à votre conjoint. On l'oublie souvent quand on est fatigués alors forcez vous. Un sourire renvoie souvent un sourire et la psychologie positive est en marche. Souriez à vous même dans le miroir.












7 Relativiser: Se dire et redire que tous ces moments sont éphémères et que les enfants finissent par grandir plus vite qu'on le pense. Se projeter loin, fermer les yeux et imaginer ses enfants grands et en pleine forme. Rien que l'idée peut vous donner assez de force pour soulever des montagnes.



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